vendredi 6 mai 2016

Colleen Hoover ou le don de nous offrir des extraits magnifiques....

Colleen Hoover s'est remise à écrire un nouveau roman et elle n'en est qu'aux prémices mais rien qu'en lisant cet extrait ( qui au final ne sera peut être pas dans la version définitive du dit roman) , je trouve ça magnifique:

Merci de me créditer si vous reprenez cette traduction

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Il s'empare d'une poignée de sable et le laisse glisser entre ses doigts. Ca fait un monticule et il passe alors sa main dessous pour l'aplanir.

“Sais tu quel âge à la Terre?” me demande t-il.

Je coince ma main sous mon menton et lève les yeux en souriant. “Non mais je parie que je ne vais pas tarder à le découvrir.”

“Elle a 4 milliard et demi d'années."

Je fronce un sourcil. “Waouh c'est vraiment vieux.”

“Sais tu depuis combien de temps nos espèces particulières se sont éteintes?”

“Aucune idée.”


“Il n'y a que 200 000 ans,” dit il. “Sur 4 milliard et demi d'années .” Il s'empare de ma main et la place sur le sable entre nous, ma paume vers le haut. Il commence à faire des cercles avec son doigt. “Si ta main représentait l'âge de cette Terre, la longévité de la race humain ne serait même pas visible à l'oeil nu. Nous sommes vraiment insignifiant,” dit il. Il met ses doigts au centre de ma paume et me montre la plus petit ligne d'une marque. “Du début de notre ère à ce moment précis , nous pourrions regrouper chaque être humain ayant foulé cette Terre, et tous les soucis et les problèmes et ça ne suffirait toujours pas pour montrer ce minuscule creux dans ta peau.” il appuie son doigt sur ce creux, me regardant droit dans les yeux. “Toutes tes expériences de vie pourraient être mises dans ce minuscule endroit ici quelque part. Et ce serait la même chose pour moi . Et aussi ceux d'Hitler . D'. Augustus Caesar. Et de Beyonce.”

Je ris

“On se fait du souci pour les plus petites merdes en tant qu'être humains," dit il. "Car quand tu regardes l'existence de la terre en tant qu'entité, nous ne sommes rien. Nous n'avons même pas été assez présent pour en réclamer les droits. Au lieu de se focaliser sur les soucis sans intérêts auxquels nous faisons face en tant qu'individu, nous devrions être reconnaissant de l'évolution qui nous a donné la chance d'avoir ces problèmes. Car un de ces jours…les êtres humains ne seront plus. L'histoire se répétera et la Terre ira de l'avant vers une autre espèce. Toi et moi …nous ne sommes que deux personnes issues d'une race entière qui, de manière rétrospective, n'est pas plus impressionnante question durabilité qu'un dinosaure. Nous n'avons tout simplement pas encore atteint notre date d'expiration.” Il glisse ses doigts dans les miens et me serre la main.

Je fixe l'océan à présent, ayant l'impression d'être plus insignifiante qu'il y a 5 minutes.

“Crois tu en Dieu?” je lui demande.

Il pose sa main sur ma poitrine et s'étend sur le dos, le regard vers les étoiles. “Il y a un an , je t'aurais dit non. je t'aurais dit que la question la plus appropriée aurait été , ‘Est ce que Dieu croit en moi?’ Car des tas de trucs se sont passés sur cette Terre en 4 milliard d'année et je pense que Dieu n'en a rien à foutre de nos petites personnes.”

“Et à present? Qu'est ce qui a pu se passer entre il y a un an et cette nuit pour te faire changer d'avis?”

Il s'appuie sur son coude et se penche vers moi, son regard ne cessant de me revenir sur moi.

“Je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucune autre explication sur le fait que toi et moi nous ayons atterri sur la même planète, dans la même espèce, dans le même millénaire, au même siècle , dans le même pays, dans le même état, dans la même ville, au même endroit au même moment. Si Dieu ne croyait pas en moi, alors je devrais croire que ton arrivée ici était une coincidence. Et que tu sois un coincidence dans ma vie est bien plus dire à comprendre que la simple existence d'un pouvoir suprême.”
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