samedi 3 janvier 2015

The Riot Club : au coeur de la jeunesse "dorée" d'Oxford

Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Ce cercle très secret d’Oxford fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis 3 siècles. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie...

Réalisé par : Lone Scherfig
Date de sortie : 31 décembre 2014
Distributeur : Paramount

Durée : 1h47


Avant de vous donner mon avis sur ce film, je vous mets la bande annonce pour vous donner une idée.



Je n'avais pas vu l'avertissement selon lequel certaines images pouvaient heurter la sensibilité des plus jeunes et je confirme que certaines images sont vraiment dures à supporter.

En voyant la bande annonce j'avais pensé à des films comme Le Cercle des Poètes Disparus ( puisqu'on retrouve un groupe de jeunes gens se réunissant mais la comparaison s'arrête là) ou au Loup de Wall Street ( où la débauche et les excès en tout genre sont mis à l'honneur) .



Ce film nous présente donc dès les premières images l'histoire de ce Lord Ryot qui a créé ce club il y a très longtemps et où les maîtres mots sont la débauche et le plaisir à tout prix. Ce dernier périra dans des conditions assez ordinaires pour son époque et c'est ainsi que sera lancée la tradition du Riot Club pour commémorer les frasques de ce Lord.



Nous débutons les film en faisant connaissance avec les membres actuels du Club qui ne veulent pas être la risée de leur ancêtre car ils leur manquent des membres. C'est ainsi que débute l'opération petit scarabée et que sont repérés Miles ( Max Irons) et Alistair  ( Sam Clafin) .



Harry , Hugo, Dimitri, George , Guy , James, Ed et Toby vont donc débuter leur initiation afin de tester les capacités de leur jeunes recrues et de voir s'ils sont aptes à rejoindre les rangs du très honorable Riot Club. L'alcool coule à flot et les défis juvéniles débutent. et bien entendu on ne se contente pas d'envoyer un message pour leur dire qu'on les accepte, les méthodes sont tout aussi hallucinantes.



Le casting est très british et on retrouve des acteurs et des actrices qu'on a déjà vus sur grand écran : Sam Clafin ( Blanche Neige et le chasseur, Hunger Games) est détestable à souhait. Certes on le sent assez cynique dès le début et je pense qu'il en a marre de marcher dans les pas de son frère Sébastien , qui a été un illustre président du Club. Il n'a aucune limite , aucune morale et prend son pied en humiliant les gens.



On retrouve aussi Max Irons ( Les Ames Vagabondes) dans le rôle de Miles. Il semble être moins atteint que les autres mais l'attrait du Club et plus fort et il mettra tout en oeuvre pour le rejoindre. Une compétition va se mettre en place entre lui et Alistair et cela se terminera de manière abjecte et immonde.



On découvre aussi dès les premières images Holliday Granger ( Bel Ami) dans le rôle de Lauren. C'est le personnage qui apporte un peu de normalité à cette élite oxfordienne et son histoire est à la fois touchante et émouvante. On ressent son humiliation dans cette fameuse scène et on comprend sa décision.



Ce film est à voir car il nous offre une vision peu agréable de cette jeunesse dorée , cette élite qui est supposée nous diriger dans les années à venir mais qui n'en fait qu'un petit groupe de merdeux, de beaux gosses riches , pourris et gâtés qui n'ont aucune valeur morale et qui se croit au dessus de toutes les lois. On sort de ce film avec un goût amer en bouche et un sentiment d'injustice puissant. Une scène m'a marquée tout particulièrement par sa cruauté. Les parents ne valent pas mieux que leur enfant car quand on gratte ce joli vernis d'apparence , on découvre la pourriture à l'état pur.

A noter que ce film serait inspiré de David Cameron , premier ministre anglais, et de George Osborne et de leur club Bullingdon ! 


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