Interview de Betty Séré de Rivière pour son livre jeunesse Princess Cépagavre

Question : Comment vous est venue l’idée de Princesse Cépagrave ?
Betty SdR : Je travaille avec les enfants et je peux observer la pression de plus en plus omniprésente qui règne sur eux, les normes de croissance et d’évolution, les renforcements des programmes scolaires, la course à la réussite… Tous les jours les enfants évoluent dans ce climat et beaucoup subissent malheureusement des frustrations et moqueries, et ce dès la maternelle.

Question : Quel message voulez-vous faire passer avec cette histoire ?
Betty SdR : Que chaque enfant est unique, respectons qui il est, sachons apprécier ses qualités pour qu’il puisse se construire sereinement, c’est ainsi qu’il pourra dépasser ses lacunes ou ses manques et prendre confiance en lui, afin de réussir sa vie.

Question : Pourquoi le thème de la différence vous touche-t-il particulièrement ?
Betty SdR : Sans doute parce que j’en ai moi-même souffert enfant. Mais surtout parce que nous vivons aujourd’hui dans un climat de plus en plus hostile, on a peur de « l’autre », on le rejette et c’est ce que j’ai envie de dénoncer à travers Princesse Cépagrave. Épargnons les jeunes enfants, apprenons-leur à s’unir dans la diversité.

Question : Cépagrave, pourquoi ce nom ?
Betty SdR : Tout d’abord parce que c’est une expression que j’utilise moi-même beaucoup, ensuite parce que les enfants (entre 3 et 5 ans) l’emploient couramment. Princesse Cépagrave est très vite adoptée par les jeunes lecteurs car elle leur semble familière, tout en venant d’une autre planète !

Question : Avec ce titre, ne craigniez-vous pas de cibler seulement les filles ?
Betty SdR : Pas du tout ! Les garçons peuvent aussi apprécier des histoires où il est question de princesse, et les plus beaux retours que j’ai eus pour le moment sont justement des mots de petits garçons. Princesse Cépagrave ne ressemble pas à la princesse habituelle, elle n’a ni diadème ni belle robe. Aller au-delà des apparences, c’est précisément ce que je souhaite véhiculer comme état d’esprit.

Merci à Sabine Murent pour ce communiqué de presse. Je vous parlerais de cette lecture en SP quand je la recevrai car elle est très originale