samedi 11 mars 2017

Découvrez un extrait de The Player de K Bromberg - Extrait traduit



"Pas de Easton avec moi" dit il en se tournant pour me faire face , le regard vif mais sa posture rigide

Donc on se tient face à l'autre, on se dévisage mais on ne se parle. La gorgé serrée. Mes émotions bouillonnent en moi.

Je m'attends à ce qu'il me dise de partir.

Je m'attends à ce qu'il hoche la tête et me dit que c'est fini.

Ne serait ce pas parfait vu que j'en veux plus à présent?

Mais il n'en fait rien. On reste immobile alors que l'air entre nous vacille et change, qu'il se charge en électricité. C'est difficile de respirer et je sais pourtant bien que ce n'est pas cet air chargé qui me fait sentir mais bel et bien ce que je vois dans ses yeux.

Puis en un battement de cil, il me plaque contre le mur, ses lèvres sur les miennes, son corps pressé contre le mien de la manière la plus délicieuse qu'il soit. Nos mains s'agrippent, , se retirent , se pressent et se caressent.

Il a lancé un assaut sur mes sens rien qu'avec ses lèvres. Il n'y a rien de tendre dans notre baiser. Il n'y a aucune passivité. C'est empli de gourmandise, de besoin et de faim ainsi que d'un violent désir qui donne vie à chacun de mes nerfs.

Je réagis en conséquence. Ma colère après ses accusations un peu plus tôt, ma tristesse quant à l'anniversaire de Ford, et la prise en compte de mes sentiments. Ils s'unissent dans une boule d'énergie explosive qui fait du bien.

Il y a des étincelles de désir sur sa langue quand il la caresse avec la mienne. Chaque connexion est chargée d'électricité, évocatrice, incendiaire, à laquelle on ne peut échapper.

Et juste au moment où j'ai l'impression de manquer d'air, quand je me noie en Easton Wylder, il repousse sa bouche de la mienne, les poings serrés dans ma chevelure, ses genoux entre mes cuisses, ses yeux brûlant dans un kaléidoscope de couleurs.

"Oh putain . Je suis tellement en colère contre toi". 



ENGLISH VERSION 


Don’t ‘Easton’ me,” he says as he turns to face me, eyes alive but posture guarded.

So we stand and stare but don’t speak. My heart is in my throat. My emotions a train wreck inside of me.

I expect him to tell me to leave.

I expect him to shake his head and say no more.

Wouldn’t that be fitting, considering I now want more?

But he does neither. We just stand there as the air around us shifts and changes, reacts and charges. It’s hard to draw in a breath, and yet I know damn well it’s not the air that’s making me feel that way but rather the look in his eye.

Then in the space from one beat to the next, he has me against the wall, his lips on mine, his body pressed against me in the most delicious of ways. Our hands grab and pull and squeeze and feel.

He wages an all-out assault on my senses with his lips alone. There is nothing gentle about the kiss. There is nothing passive. It’s packed full of greed and need and hunger and a violent desire that ignites every nerve inside my body.

I react in kind. My anger at his accusations earlier, my sadness over Ford’s birthday, and the realization of my feelings—they all curl into an explosive ball of harbored energy that gives just as good as it gets.

There are sparks of hunger on his tongue when it brushes against mine. Each connection is like a live wire hitting water—evocative, incendiary, inescapable.

And just when I feel like I can’t catch my breath—when I’m drowning in everything that is Easton Wylder—he tears his mouth from mine, hands fisted in my hair, knee between my thighs, and eyes a burning kaleidoscope of colors.

“Fucking Christ, I’m so mad at you right now.”

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