jeudi 3 janvier 2019

Ma ptite interview avec Charlotte Orcival qui nous parle de Ma folie la plus sage , son nouveau roman



Pour ma toute première interview avec toi, pourrais-tu te présenter en quelques mots pour ce qui ne te connaissent pas et qui n'ont jamais lu tes romans ?

Je suis Charlotte. Je vis à Paris avec ma famille, je travaille dans la communication. J’ai publié plusieurs romans ces trois dernières années : « Forever Young », « Vingt ans et quelques », « Et tes larmes retenir » et une nouvelle « Un homme comme lui ». « Ma folie la plus sage » est mon nouveau roman.

Comment t'es venue l'envie de te lancer dans l'écriture ? Tu as d'abord été auto-publiée, pourquoi avoir passer le cap de la publication en Maison d'éditions ?

J’ai écrit toute ma vie. Seulement, je n’avais pas confiance en moi et surtout, je ne finissais jamais les histoires que je débutais... jusqu’à il y a trois ans où je me suis lancée le défi de commencer, terminer et publier en auto édition un roman qui s’appelle « Forever Young ». J’ai passé le cap l’année dernière en acceptant la proposition de HarperCollins de republier « Et tes larmes retenir » car je suis curieuse et voulais découvrir le monde des livres du côté des maisons d’éditions après avoir exploré celui de l’auto édition. Cela fait de moi, un auteur hybride, ce qui est le cas de plus en plus d’auteurs. Saviez-vous que JK Rowling a choisi l’auto édition pour commercialiser les ebooks de Harry Potter ? Aujourd’hui, dans le monde des livres, la qualité (et son contraire) ne dépend pas uniquement du mode d’édition choisi. Je conseille aux lecteurs d’avoir l’esprit ouvert à ce sujet.

Tu écris principalement de la romance. En quoi tes romances sont-elles différentes des autres romances qu'on peut lire ? Pourrais-tu / Aimerais tu écriture dans un genre différent ?

J’ai envie de répondre que ce sont les lecteurs qui pourraient apporter cette réponse. En quoi mes histoires sont-elles différentes des autres livres qui racontent une histoire d’amour ? Je ne sais pas. Au fond, je ne sais même pas si j’écris des romances au sens propre du terme. Ce que j’aime raconter ce sont les sentiments que des personnages éprouvent et le contexte dans lequel ces sentiments se développent. Du coup, ça raconte l’amour mais aussi l’amitié et aussi la maternité ou la solitude et la perte. Je pense sincèrement qu’il y a une énorme inégalité de traitement en matière de livre. Quand un homme écrit un livre qui s’avère être une histoire d’amour, on appelle cela un roman. Quand c’est une femme, c’est une romance voire des livres de bonne femme. Ça m’agace profondément et c’est hypocrite.

Tu as écrit quelques nouvelles (pour des recueils notamment) et des romances. Quel format préfères-tu et pourquoi ?

Écrire une nouvelle est complexe car il faut beaucoup d’effets en peu de pages. Surtout quand on a une contrainte de taille maximale de manuscrit. C’est donc un exercice qui m’est difficile et qui en plus est parfois frustrant pour le lecteur. Avec « Un homme comme lui », une nouvelle qui est parue en 2018, j’ai eu beaucoup de commentaires de lecteurs dans ce sens. Ca finit trop vite, etc. Je préfère donc écrire un roman.

Tes romans sont des standalones, c'est à dire des tomes uniques. Envisages-tu d'écrire une saga ?

En fait, il m’est arrivé d’écrire des sagas mais cela n’en porte pas le nom et surtout, je n’ai pas écrit ces livres dans cette intention. « Forever Young » est un premier tome, « Vingt et quelques », un deuxième épisode sous forme de nouvelles et « Et tes larmes retenir », une troisième partie. Les personnages sont récurrents et je donne de leur nouvelle. D’ailleurs, je ne m’empêche pas d’imaginer une quatrième partie à l’histoire de Anna et Julien, les deux personnages principaux de ces trois premiers livres. J’ai commencé des trucs... On verra.

Pour mon dernier roman « Ma folie la plus sage », je me suis laissé plein de portes ouvertes dans l’histoire. Car je veux avoir des options si je veux écrire un volet 2 un jour. Mais là encore, je n’ai pas envie de faire de la saga. J’adore en lire pourtant !

Parlons à présent de Ma folie la plus sage. Si tu devais présenter ta nouvelle romance en quelques mots, qu'en dirais-tu ?

Lenny, acteur britannique de passage à Paris, rencontre Julia, étudiante velléitaire et solaire et vit avec elle une nuit hors du temps. Et après ça ? Rien ne revient à la normal après ça. C’est même le début des emmerdes ! Le début d’une sage folie qui s’appelle aussi l’amour.

Quelles sont, selon toi, les failles et les forces de tes personnages ?

La faille principale de ces personnages est identique : il s’appelle le passé. Ils ont l’impression tous les deux, pour des raisons différentes, d’être lestés par leur famille avec des bagages assez lourds à porter. Pourtant c’est aussi leur force, la famille. Les gens qui les entourent et qui les aident à prendre des bonnes décisions. Ce paradoxe était intéressant à explorer. L’autre force de ces deux-là, c’est leur innocence. Ils sont jeunes, ils sont frais, ils osent.

Tu as situé ta romance entre Paris, New York et Vancouver. Pourquoi avoir choisi ces villes ? Y es-tu déjà allée toi-même ?
J’aime les villes. Profondément. Je suis une citadine. Et je crois que j’aime m’amuser dans mes romans avec les villes. J’aime en faire, sans le vouloir, des composantes fortes des histoires. Comme des personnages supplémentaires. Dans ce roman-là, Vancouver m’a beaucoup inspiré car elle représentait une espèce de grand ouest finalement assez peu exploité dans les histoires. J’ai adoré écrire sur Vancouver.

L'histoire se déroule aussi dans le milieu du cinéma. Pourquoi avoir choisi cet univers ?

Pour m’amuser, pour apprendre moi-même, pour trouver à raconter l’envers d’un décor. Par essence, raconter une histoire, c’est parler « de l’intérieur ». Et il n’est pas si courant de voir l’intérieur des milieux artistiques comme le cinéma ou la musique. Beaucoup de livres exploitent le sujet de la célébrité à travers une figure de personnage, un homme en général, célèbre, riche, puissant. Comme un prince charmant revisité. Avec Lenny, vous avez du riche, du célèbre, du puissant presque. Mais le prisme est différent. En tout cas, je le crois.


Y a-t-il eu des scènes coupées au montage (rires) Si oui par qui et pourquoi ? Y-a-t-il des scènes qui t'ont posé problème dans l'écriture et au contraire des scènes qui ont été très "faciles" à écrire ?

Les scènes « chaudes » sont super compliquées pour moi. Et honnêtement, la promesse érotique du roman est très très light. Désolée pour les amatrices du genre.

Les scènes de rencontre, j’adore ça. Les débuts, les frémissements. J’ai davantage de difficultés avec les scènes de retrouvaille ou de déclaration. J’ai toujours peur que ça fasse too much, que les personnages en disent trop. Car dans la vraie vie, on est souvent plus au bord des choses, des mots et j’aime l’idée de faire comme dans la vraie vie quand j’écris.

Pour finir, aurais-tu un petit mot pour les futurs lecteurs de Ma folie la plus sage ?

Osez partir à la découverte de cette histoire ! Tout simplement.

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