Emmeline doit trouver un mari si elle ne veut pas perdre Winnover Hall, la maison de son enfance. Dieu merci, elle a su convaincre son meilleur ami, Will Pershing, de l’opportunité d’une union de convenance. Huit ans plus tard, ils cohabitent dans une relation purement platonique – au plus grand désespoir de Will.
Mais voilà que le grand-père d’Emmie exige qu’on lui présente ses arrières-petits-enfants… qui n’existent que dans les lettres qu’elle lui a écrites. Comment avouer un tel mensonge ? Furieux d’avoir été dupé, le vieux duc serait capable de les chasser du domaine ! Il ne reste plus qu’à trouver des orphelins pour jouer ce rôle… Or, obtenir la complicité de Will et se faire obéir des deux garnements qu’elle a dénichés risque bien de mettre en péril ce qui s’annonce comme la plus folle des mascarades !
Mon avis: J'ai de nouveau passé un excellent moment avec ce titre de la collection Regency. Les mensonges seront au coeur de ce récit qui ira de rebondissements en rebondissements. J'ai aimé le fait qu'on puisse avoir des intrigues et des sous intrigues qui nous font vivre de bons rebondissements.
Emmeline Hervey est une jeune femme de la bonne société qui va devoir ruser si elle veut conserver Winnover Hall, une demeure qu'elle chérit tant et qui lui a été offerte car elle a fait un mariage de convenance avant sa cousine, la détestable Penelope Ramsey. Elle a épousé son ami William Pershing et huit ans plus tard on les retrouve toujours ensemble. C'est clairement un mariage de convenance car ils ont tous les deux passé un accord mais ils se respectent et s'entraident dès qu'ils le peuvent. Le souci réside dans le fait qu'ils n'ont pas pu avoir d'enfants et qu'ils doivent aller voir le duc de Welshire, son grand-père, et qu'elle s'est inventée une vie avec des enfants. Elle va donc devoir se lancer dans une quête folle mais elle ne devra pas se montrer en présence de "ses enfants" qui deviendront "ses neveux et nièces" le temps du mensonge. On va donc rire du comique de situation car les enfants qu'elle va trouver ne seront pas de tout repos.
Il faut dire que George et sa soeur Rose ne sont pas nés dans la bonne famille et qu'ils ont appris à se débrouiller pour survivre. Ils ont également un frère, James, qui fera un retour opportun dans leur vie et qui va compliquer une intrigue déjà complexe. J'ai adoré ses enfants car on voit que leur attitude, et notamment celle du petit garçon, est une technique de défense. Ils ne sont pas bien à l'orphelinat et se faire adopter tous les deux dans une même famille relève de l'impossible. Ils ont soif d'apprentissage et de découvertes mais ils seront dans la méfiance la plus totale et cela est bien normal. Rose est une petite fille adorable qui ne demande qu'à être aimée et George sera plus difficile à apprivoiser mais il n'a pas un mauvais fond.
Quant à notre héros, j'ai aussi aimé le voir car il a envie de faire une belle carrière mais sans écraser les autres. Il apprécie sa femme mais on sent que lui aussi pourrait passer outre la barrière de l'amitié et du respect. Cette expérience va de manière ironique les rapprocher et leur montrer qu'ils ne sont pas si différents que cela. Avec les enfants, il sera aussi parfait car il cherchera à leur trouver un foyer heureux. Il ferait un bon père et il va nous le démontrer ici. Ce que j'ai aimé également, c'est le fait que les domestiques ont aussi leur rôle à jouer et qu'on va également vouloir savoir ce qu'ils vont devenir. Le traitement des personnages secondaires n'est pas négligé et on a envie d'en savoir plus.
Bref, j'ai aimé de nouveau ce titre de la saga Regency. J'aurais peut-être aimé un dénouement moins rapide mais au final, nous n'avions pas besoin d'épiloguer davantage. On va rire avec eux, on va également ressentir de belles émotions et espérer qu'ils trouvent tous leur happy end.
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