mardi 11 août 2020
Blog Tour : Découvrez un extrait de Renouveau de Sarina Bowen
— Heureusement pour toi, on pourra se retrouver plus tard dans la semaine. Tu travailles tous les soirs ?
Elle tourna la tête et me dévisagea. Aucune femme ne m’avait jamais regardé avec des yeux noir charbon aussi critiques.
Pourtant, ce n’était pas difficile de rendre à Zara son regard. Elle était jolie comme une fleur et je me surpris à remarquer certains détails que je n’avais pas l’habitude de déceler. La longueur de son cou. Sa peau bronzée tendue sur sa clavicule à la finesse royale. Ses mamelons sombres sur ses petits seins parfaits.
— Je travaille presque tous les soirs, déclara-t-elle enfin. C’est moi qui gère le bar de mon oncle.
— D’accord.
Ça, je l’avais compris.
— Alors, je passerai mercredi ou jeudi.
— Peut-être que je n’aurai pas envie de sortir après le travail, répondit-elle.
Mais ses yeux s’aventurèrent sur mon torse.
— Peut-être que si, contrai-je joyeusement.
Ça faisait des mois que je ne m’étais pas autant amusé. Cette fille me faisait sortir les rames. Personne n’était comme ça avec moi, ou du moins, plus depuis mes débuts en tant que nouvelle recrue. Et encore, c’était rare.
— On verra, dit-elle, le regard tendre et lascif.
Je me penchai pour l’embrasser sur le nez.
— C’est sympa de parler avec toi. Tu le sais ?
— Parler, vraiment ? fit-elle avec un sourire un peu gêné.
— Oui, entre autres.
Elle rougit à mon clin d’œil. C’était léger, mais visible.
Pour la première fois de ma vie, je quittai le lit d’une femme avant d’y être prêt. J’enfilai mes vêtements sous son regard attentif.
— Pas la peine de te lever, lançai-je.
C’était du sarcasme, parce qu’elle n’avait pas l’air de vouloir me raccompagner à la porte.
— Au revoir, Dave, fit-elle d’une voix douce.
— On se voit dans quelques jours, lui rappelai-je.
Elle se contenta de secouer la tête.
Puis je m’éclipsai dans la nuit d’été du Vermont, où les grenouilles chantaient leur étrange mélopée
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