dimanche 11 avril 2021

Ma petite interview avec Marlène Eloradana qui nous parle de son 1er roman , Coach me si tu peux

Tout d’abord, merci Aurélie pour cette interview et pour ton soutien. Je vais essayer de répondre à tes questions de manière claire et concise.

  1. Peux-tu te présenter en quelques lignes pour celles qui ne te connaissent pas encore ?

Je m’appelle Marlène, j’ai 36 ans et je vis dans le sud de la France avec mon compagnon et mes deux enfants. Je suis une amoureuse de la romance sous toutes ses formes. Chroniqueuse sur le blog « Le monde enchanté de mes lectures » depuis bientôt six ans, je me suis lancée dans l’écriture fin 2020.

  1. Comment t’es venue l’envie de te lancer dans l’écriture en sachant que tu es passée de blogueuse à auteur ?

Après plusieurs mois de panne de lecture, peinant à m’y retrouver dans les romances que je lisais et après ma rencontre virtuelle avec Jupiter Phaeton, je me suis lancée. Honnêtement, je me suis lancée sur un coup de tête après la bêta lecture d’une romance de Noël. J’avais été très critique face au texte et il y avait bon nombre de choses qui ne m’avait pas plu et j’en avais parlé avec mon compagnon qui m’a tout simplement dit « pourquoi tu n’écrirai pas ta propre romance de Noël ». Et c’est ce que j’ai fait, j’ai écris une romance de Noël avant de me lancer dans l’écriture de Coach Me.

  1. As-tu rencontré des difficultés ? Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Je pense que ma plus grosse difficulté a été ma peur. Et ça l’est encore à l’heure actuelle. Les autres difficultés ? L’inexpérience, devoir découvrir les choses pour la première fois et heureusement j’ai été très entourée pour cette première parution. J’ai suivi les formations de Jupiter Phaeton, j’ai une team de bêta lectrices absolument dingue, et tu sais de quoi je parles ^^

Je doute énormément, j’ai bien failli supprimer Coach me à je ne sais combien de reprises tellement je pensais que cela ne valait rien. Et je sais que l’on passe tous par cette phase alors j’ai vite repris le dessus et mener à bien ce premier projet d’écriture.

Je patauge encore et j’essaye d’être la plus professionnelle possible. Je débute, mes moyens sont de l’ordre du néant ou presque, je suis inconnue dans le milieu alors je fais vraiment mon maximum pour offrir aux lecteurs quelque chose d’abouti même si ce n’est pas parfait.

Mes sources d’inspiration sont nombreuses. 2020 a été une année charnière pour moi. Jupiter Phaeton m’a accompagnée dans plusieurs domaines et sans parler de ses écrits, je crois que cette femme est une source d’inspiration à elle toute seule.

Si je me recentre sur mes sources d’inspiration en terme de romance, il y a bien évidemment Fleur Hana, qui est mon autrice française préférée. Il y a également d’autres autrices comme Erika Boyer, Amélie C. Astier, C.S. Quill, Jane Devreaux ou encore Elle Kennedy et Vi Keeland qui sont des références à mes yeux dans le milieu de la romance. C’est une liste non exhaustive bien sûr et je m’excuse pour toutes les autrices que je ne mentionne pas mais qui sont chères à mon cœur.

  1. La musique est très présente dans ton roman, pourquoi avoir choisi de l’intégrer complètement à l’histoire ?

Tout simplement parce que cela s’y prêtait bien. J’ai écris Coach me en écoutant de la musique, pour me couper du monde qui m’entoure. J’ai eu besoin de faire le vide, de me connecter à mes personnages par le biais de la musique. Et la plupart des scènes sont nées sur les musiques évoquées. Sans la musique, le roman ne serait pas ce qu’il est à l’heure actuelle.

Je me suis étonnée moi-même d’écrire avec la musique dans les oreilles. Et j’ai fais le test, sans musique je ne suis pas dans de bonnes dispositions pour écrire.

  1. Pourquoi avoir choisi la voie de l’autoédition ?

En premier lieu parce que cela représentait un challenge pour moi. Je n’ai jamais été du genre à prendre des risques et m’auto-éditer était un objectif que je voulais atteindre. La publication de Coach me est une fierté par bien des aspects mais c’est surtout pour moi une victoire personnelle, peu importe que cela fonctionne ou non. Je l’ai fait, je n’ai pas abandonné alors que j’ai failli baisser les bras un million de fois durant le processus d’écriture.

Ensuite, j’ai choisi l’autoédition parce que ça me permet de publier mes romans sans avoir à dépendre d’un calendrier de publication. Soumettre son manuscrit dans une maison d’édition, ça veut dire attendre que ledit manuscrit soit lu, attendre une réponse de la maison d’édition et en cas de réponse positive, encore attendre de retravailler le texte en vue d’être publié. Clairement, je ne voulais pas attendre. C’est aussi simple que ça 😊

Maintenant, cela ne veut pas dire que je n’essaierai jamais l’édition traditionnelle. J’ai des trames de côté pour des histoires qui pourraient rentrer dans les lignes éditoriales de certaines maisons d’édition que j’affectionne. Affaire à suivre 😊

  1. Cameron est un héros à l’opposé des héros traditionnels. Pourquoi avoir choisi ce parti pris ?

La réponse est dans ta question. Tout simplement parce qu’il est à l’opposé des héros traditionnels. J’ai lu plus de 30 à 40 romans par mois pendant plus de cinq ans et je n’ai jamais rencontré un héros comme Cameron alors je l’ai créé !

J’ai pris le risque de mettre en scène un homme atypique avec une personnalité borderline. Dans le roman, j’ai forcé un peu le trait et Cameron subit beaucoup mais l’objectif était de démontrer que dans la vie, on ne doit pas forcément changer pour faire plaisir aux gens ou pour rentrer dans les normes de la société. L’évolution de Cameron en fait un héros tout ce qu’il y a de plus intéressant. Du moins, je l’espère.

  1. As-tu écrit des scènes que tu as dû retirer ?

Non. Il n’y a qu’une seule scène qui a été modifiée après la lecture de mes bêtas. Bien sûr, j’ai retravaillé des petites choses mais clairement je n’ai rien coupé au montage ^^

  1. Quelles sont les scènes que tu as eu le plus de mal à écrire ? Pourquoi ?

Certains flash-back ont été difficiles à écrire parce qu’ils étaient importants et en même temps ils ne devaient pas apporter trop de drama à l’histoire. L’histoire personnelle de Cameron et Travis m’a touchée même si elle n’est pas prédominante dans l’histoire qui je le rappelle reste vraiment une comédie romantique. J’ai donc eu du mal à écrire ces passages-là.

Il y a une scène à la fin qui m’a noué la gorge et que j’ai fini en pleurs. Je suis hypersensible et je pleure facilement.

Et enfin… l’érotisme. J’ai choisi une scène soft et sexy. Et je peux dire que c’est de loin le plus dur à écrire. Je suis encore persuadée que ma scène érotique entre Cameron et Amy ne vaut rien, c’est dire à quel point ça a été difficile de l’écrire.

  1. Quelles est la scène qui t’a fait le plus rire ?

Il y a en a tellement… Je crois que je n’ai fait que rire en écrivant ce livre. Mais puisqu’il faut choisir, je dirais la scène dans la cabine d’essayage parce que c’est vraiment la première scène où je me suis dit que je n’étais pas saine d’esprit. Ou peut-être quand Cameron déverses ses paillettes sur les pieds d’Amy (il faudra lire le livre pour comprendre^^).

  1. Parlons à présent des personnages d’Amy et Cameron. Quelles sont leurs failles et leurs forces ?

Amy est une femme équilibrée et bien dans sa peau. C’est clairement ce que je voulais mettre en avant avec son personnage. C’est une trentenaire qui s’est longtemps laissé dicter sa conduite par une famille toxique et un ex-mari manipulateur et égoïste. Amy a à cœur d’aider les autres, souvent au détriment de ses propres besoins et envies. Elle a la force de prendre son destin en main mais en ayant toujours cette envie de donner aux autres.

Cameron est imparfait, il parle trop et il est beaucoup trop honnête. Il ne ment pas, on pourrait prendre ça pour une qualité mais son franc parler lui vaut des déconvenues avec les femmes mais pas que. Cameron est doux comme un agneau mais c’est également un gaffeur de première qui peut vite passer pour un mufle auprès des femmes. D’où l’entrée en scène d’Amy. Les forces de Cameron sont liées à son entourage. Son frère, essentiellement mais également ses amis. C’est un homme profondément gentil, un brin naïf mais ô combien drôle et attachant.

  1. Avais-tu en tête l’histoire des personnages secondaires quand tu as entamé l’écriture du premier tome ?

Avant de démarrer l’écriture de Coach me, je savais que je ferais un second tome sur Travis mais je ne savais pas du tout qu’elle allait être son histoire. Elle est née à peu près à la moitié de l’écriture de l’histoire de Cameron et Amy. Travis était forcément un personnage que j’avais envie de retrouver dans une histoire bien à lui et je suis contente de m’être laissée porter parce que son tome est en cours d’écrire et je m’amuse comme une folle.

En ce qui concerne Erin, Aileen, Neil et Keith, c’est tout à fait autre chose étant donné que les personnages sont nés d’un seul coup. Ils me sont apparus sans que je ne cherche à les inventer. Ils étaient là dans le décor et ils ont pris leurs places naturellement. A l’heure actuelle, je connais déjà les tenants et les aboutissants des histoires de chacun. Erin et Aileen auront leur tome dans la saga Si tu peux… Et Neil aura sa saga familiale à part car je ne serais plus sur de la comédie romantique. J’ai donc choisi de le sortir de la saga en sachant que la bande sera toujours dans les parages ^^

  1. En parlant de leur trait physique, avais-tu en tête des personnes en particulier ?

Tout à fait, Travis Deslauriers m’a inspirée pour les personnages de Cameron et Travis. Karen Gillan pour Amy. Lily Collins pour Chups. Jennifer Lawrence pour Aileen. Brock O’Hurn pour Neil et Michael B. Jordan pour Keith.

  1. Je dirais que ce roman est une slow burn romance. Pourquoi avoir choisi ce rythme là ?

C’est réellement un parti pris. Je ne voulais pas d’une romance qui aille trop vite, je voulais que les personnages se rapprochent naturellement et en prenant leur temps. Alors oui je sais que ça crée une sacrée frustration tout au long de l’histoire mais c’était vraiment un choix réfléchi.

Il ne pouvait en être autrement pour Cameron et Amy.

  1. Quelles sont les difficultés que tu as rencontré en publiant ton roman ?

Apprendre. Apprendre tout ce que je ne sais pas. Passer des heures à refaire les mises en pages ebook et papier.

Le manque de notoriété est également une difficulté que je vais devoir surmonter. Me faire ma place au milieu des milliers d’autrices et tenter de me démarquer à ma manière.

  1. As-tu des conseils à donner à ceux qui veulent tenter l’aventure ?

Tout d’abord, d’y croire. Si l’envie est là, alors n’hésitez pas ! Foncez ! J’ai personnellement suivi les formations de Jupiter Phaeton. Je ne me suis pas lancée à l’aveugle, j’ai appris beaucoup de choses concernant l’écriture et tout ce qui touche à la communication. Ensuite, bien connaître le milieu de la romance est un avantage non négligeable.

Si vous souhaitez en discuter avec moi, n’hésitez pas à venir me trouver sur les réseaux.

  1. Pourrais-tu en quelques mots convaincre les lecteurs qui n’auraient pas encore découvert ton roman ?

Si vous aimez les comédies romantiques, les héros atypiques et les romances slow burn, Coach me est sans doute la lecture qu’il vous faut <3 Si vous avez besoin d'un remède contre la morosité, alors n'hésitez pas. Cameron se fera un plaisir d'égayer votre vie avec des paillettes, des licornes radioactives et des arcs-en-ciel nocturnes ! Oui, Cameron a de la ressource et il a fait l’unanimité chez de nombreuses lectrices.

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