Date de sortie : 09 septembre
Editeur: Milady
Fanny André va nous permettre de patienter jusqu'au 09 septembre en dévoilant un extrait de son roman chaque samedi et voici l'extrait de samedi dernier:
Je m’examinai une nouvelle fois dans la glace, sourcils froncés. Ce
n’était pas un bouton que je sentais, au moins ? Pitié, pas aujourd’hui !
J’invoquai mentalement tous les dieux existants, leurs sous-fifres et
tout ce qui pouvait empêcher ça. Miou entra en trombe dans la salle de
bain.
— Tu es prête ? Bouge, on doit partir si on veut arriver avant ! s’impatienta-t-elle.
— Regarde ! C’est le drame, j’ai un bouton !
Miou soupira et me détailla, sceptique.
— Je t’ai dit à quel point j’étais ravie de notre amitié ?… N’importe quoi. Pas l’ombre du début d’un rien ! Tu as craqué, ma pauvre.
Je pinçai les lèvres et me penchai de nouveau pour scruter mon front.
— Tu te rappelles aussi que tu portes une frange ? Même si ce que tu prétends était vrai, de toute façon ça ne se verrait pas. Je perds mon temps à argumenter…
Elle continua à m’observer puis, après un petit moment à attendre que je décolle du miroir, émit une sorte de jappement surpris. Méfiante, je me retournai. Elle avait les yeux légèrement écarquillés, la bouche en « o »… Pas bon.
— Quoi ? grognai-je.
— Sur ton épaule !
— Hein ?!
Je pirouettai immédiatement pour examiner l’objet du délit.
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Non, ma voix ne frôlait pas l’hystérie légère, c’était une impression due au manque de sommeil et à mon état « vaguement » fébrile.
— L’autre épaule…
Nouveau tour sur moi-même en sens inverse. Je me démontai le cou et commençai à m’impatienter.
— Quoi ?! m’agaçai-je un brin.
— Juste là ! s’écria-t-elle en posant un doigt sur une zone hors de vue.
Je me tordis un peu plus en arrière.
— Un énorme, un affreux… furoncle ! Si, si, je l’aperçois déjà…
Elle s’interrompit quand je lui donnai une tape dans l’estomac.
— Tu es prête ? Bouge, on doit partir si on veut arriver avant ! s’impatienta-t-elle.
— Regarde ! C’est le drame, j’ai un bouton !
Miou soupira et me détailla, sceptique.
— Je t’ai dit à quel point j’étais ravie de notre amitié ?… N’importe quoi. Pas l’ombre du début d’un rien ! Tu as craqué, ma pauvre.
Je pinçai les lèvres et me penchai de nouveau pour scruter mon front.
— Tu te rappelles aussi que tu portes une frange ? Même si ce que tu prétends était vrai, de toute façon ça ne se verrait pas. Je perds mon temps à argumenter…
Elle continua à m’observer puis, après un petit moment à attendre que je décolle du miroir, émit une sorte de jappement surpris. Méfiante, je me retournai. Elle avait les yeux légèrement écarquillés, la bouche en « o »… Pas bon.
— Quoi ? grognai-je.
— Sur ton épaule !
— Hein ?!
Je pirouettai immédiatement pour examiner l’objet du délit.
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Non, ma voix ne frôlait pas l’hystérie légère, c’était une impression due au manque de sommeil et à mon état « vaguement » fébrile.
— L’autre épaule…
Nouveau tour sur moi-même en sens inverse. Je me démontai le cou et commençai à m’impatienter.
— Quoi ?! m’agaçai-je un brin.
— Juste là ! s’écria-t-elle en posant un doigt sur une zone hors de vue.
Je me tordis un peu plus en arrière.
— Un énorme, un affreux… furoncle ! Si, si, je l’aperçois déjà…
Elle s’interrompit quand je lui donnai une tape dans l’estomac.
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