Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.
Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse : un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde.
L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer.
Mon avis : Le tatoueur d'Auschwitz est un récit poignant qui nous relate des faits réels et qui fait office de témoignage de ce qu'ont pu vivre les gens dans les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale. Dans le collège où je travaille , j'ai eu la chance de rencontrer Lily Leignel , qui elle aussi a connu l'horreur mais qui nous demande toujours d'être des passeurs de mémoire. Ce récit remplit pleinement cette mission pour qu'on n'oublie jamais les horreurs de la guerre.
Lale Sokolov est un héros qui ne peut que forcer l'admiration. Si habituellement , nos héros sont fictifs, ici on va être encore plus pris par l'émotions car les faits ont été réellement vécus. Lale ne perdra jamais espoir dans ce camp qui a vu tant d'atrocités et je l'ai trouvé admirable. Il n'a jamais cessé , par des gestes anodins pour certains mais qui avaient tellement de valeur, d'aller de l'avant et de trouver des havres de paix dans cet enfer quotidien. Il a vécu trois ans entre les deux camps à tatouer des déportés qui étaient entassés tel du bétail dans des Blocks, qui devaient subir la folie de ces Nazis qui n'avaient plus aucun côté humain. Lale va s'appuyer sur les bons ressorts et surtout il ne cessera jamais de prendre des risques mais pas pour lui même , pour les autres. Il y a ce sens de l'abnégation et de l'altruisme qui est très important au travers de ce récit. Il n'a jamais reculé devant le danger pour apporter sa touche à tous ces gens qui ne savaient pas quel destin les attendaient. Les personnages qui vont jalonner son récit et donc sa vie auront tous leur importance car que ce soit de manière positive ou négative, ils lui ont permis d'avancer et d'être l'homme qu'il est devenu.
Dans ce camps, il rencontrera aussi l'amour avec Gita, le numéro 34902. Nous nous sommes évidemment pas dans une romance haletante mais j'ai été très émue par leur histoire, par la construction de leur sentiments dans un contexte si particulier. Elle aussi jouera un rôle dans le bâtiment des femmes. La hiérarchie de ces camps , proches de seulement 4 kilomètres, fait que leur destin est scellé dès leur arrivée. Ils auront cette lueur d'espoir infime mais elle pourra compter sur Lale pour croire en eux pour deux. Elle va aussi infiltrer l'administration du camps et aidera ses amies de fortune. Si la place de l'homme n'était pas aisée et qu'ils se tuaient au travail, on imagine bien que la femme n'avait guère de choix que de se plier aux désirs complément fous de ces Kapo, de ces chefs qui faisaient la pluie et le beau temps. La notion de pouvoir est d'autant plus forte que ces femmes ne peuvent rien faire pour contrer les attaques. Ce récit sera donc d'autant plus poignant qu'on n'ose imaginer cet amour entre nos deux héros.
Bref, un récit qui n'est pas facile à lire mais qui doit être lu. Heather Morris a su retracer avec une véracité poignante les événements qui ont fait de Lale Sokolov un emblème de ces années passées au camps. Ceux qui y ont vécu ne peuvent que se souvenir de cet homme qui a tout tenté pour que les personnes survivent à cette horreur de l'Histoire. Un récit qui bouscule mais qui est très important.
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