Netflix : Mon avis sur Bonjour, Verônika

Bom Dia, Verônica est une série télévisée brésilienne basée sur le roman du même nom qui a été créé le 1ᵉʳ octobre 2020 sur Netflix. Créée par Raphael Montes, l'auteur responsable du roman aux côtés d' Ilana Casoy sous le pseudonyme d'Andrea Killmore, la série est dirigée par José Henrique Fonseca.

Date de diffusion : Octobre 2020

Episodes : 8 épisodes de 45 à 57 mn

Note : 

Mon avis : Pour une fois, j'ai lu le livre avant de regarder son adaptation sur Netflix. Je peux donc vous dire que la série est très fidèle au livre et seul un personnage a été ajouté mais cela n'a aucun impact sur le déroulé de l'intrigue. On retrouve l'ambiance pesante du roman et les fortes thématiques qui s'en dégagent. 

Veronika Torres est un personnage que j'ai adoré retrouver. Secrétaire d'un commissaire corrompu, elle ne peut pas laisser l'injustice se dérouler sous ses yeux. Quand Marta Campos se présente pour appeler à l'aide et qu'elle commet l'irréparable , elle va tout mettre en oeuvre pour mettre fin aux agissements de cet homme qui profite de la faiblesse et la crédulité des femmes qu'il rencontre. J'ai aimé la détermination de cette femme qui va même mettre sa vie de famille en danger pour devenir celle qui défend les causes perdues. Elle pourra compter sur Nelson et le légiste pour l'aider dans sa quête. Si son père était déjà dans les forces de police, elle n'arrivera pas à se détacher de ce passé qui la hante. 

Brandào est identique au livre et on a vraiment envie qu'il paie pour ses actes ignobles. La performance de l'actrice qui incarne Janete, sa femme , est grandiose. Cet officier de la police militaire est protégé de toute part car il a agi en héros alors que dans l'ombre, il est un être démoniaque. On le voit laisser libre cours à sa violence et ses délires psychotiques et on ne peut que trembler quant à l'issue fatale qui se dessine. L'espoir que Veronika va distiller dans la vie de cette dernière ne pourra être que de courte durée car ce pervers narcissique a su faire le vide autour de sa femme qui éprouve même une peur intense pour juste sortir de chez elle pour les poubelles. On ne sait jamais quand sa folie le fera basculer et nous ne pouvons être que les témoins malheureux de cette déchéance. 

Comme je le disais au début de cette chronique , Anita a été ajoutée dans l'histoire et je trouve que cela donne encore plus de poigne à l'intrigue. On a tort de penser qu'en tant que femme , elle va venir au secours de Marta, Tania ou encore Janete mais il n'y a pas d'autre mot pour la décrire que celui de garce. Elle la dénigre, elle lui mettra des bâtons dans les roues et elle tentera de mettre Wilson Carvana de son côté. Si ce dernier n'avait pas connu le père de notre héroïne , on sait qu'elle aurait été stoppée bien avant. On a vraiment envie que cette Anita paie pour tous les affronts commis et nous verrons donc si une saison 2 est d'actualité ou non

Bref une adaptation fidèle et prenante du roman éponyme. Je me suis régalée en regardant ces 8 épisodes où la tension monte de plus en plus et où les personnages semblent démunis face à leur triste destinée.