Avec l'accord de Kylie Scott, voici le septième chapitre traduit de Charmer ;) J'espère qu'il vous plaira. Merci de ne pas reprendre ma traduction car si Kylie Scott décide de publier ce livre, elle demandera à ce que je retire ma traduction du blog donc je vous remercie par avance de partager l'article si vous le souhaites mais en aucun cas de copier coller ma traduction
Merci donc de respecter mon travail de traduction et le travail de l'auteur
Bonne lecture ;)
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Moi : Zoe, on doit parler. Décroche s'il te plaît
Moi: Il n'y a rien entre moi et Ed. Il m'a simplement ramené à la maison après une fête où je suis allée avec Billy.
Moi: Tu sais, c'est exactement la raison pour laquelle tu étais en colère contre Ed. Parce qu'il ne te laissait pas une chance de t'expliquer.
"On dirait bien qu'il va pleuvoir" commenta Ed, me suivant lentement avec sa voiture. Heureusement , il n'y avait pas beaucoup de circulation sur la route à cette heure tardive.
Je continuais d'avancer, tête baissée, le téléphone portable fortement serré dans ma main. Un vent froid secouait ma queue de cheval et une certain odeur rafraîchissante restait dans l'air. Il se pourrait qu'il ait raison pour la pluie. Toutefois la maison n'était qu'à environ une demie heure de marche du fast food . Ca devrait aller. Mais peu importe , j'aurais toujours choisi de marcher même si ça allait me prendre des heures. Ni même un tsunami, un cyclone ou du blizzard n'auraient pu me contraindre à remonter dans son 4x4.
"Elle te réponds toujours pas? " demanda t-il?
Je continuais de marcher.
" Le truc avec Zoe c'est qu'elle tire des conclusions hâtives". Il regarda droit devant lui, les yeux sur la route. "Je pense même qu'elle aime ce genre de drame. Après tout , pourquoi penses tu qu'elle et moi ayons rompu?"
"Parce qu'on ne peut pas te faire confiance."
"Je ne l'ai pas trompée."
"Je m'en fous".
"Zoe n'a même pas pris le temps de réfléchir, ni de me demander ce qu'il se passait" , dit il, ses doigts tapant un rythme contre le volant. "Bordel, elle s'est contentée de croire les autres".
"Ai je l'air d'être ton psy ou ta conseillère conjugale?"
Il fit un demi sourire.
"Et peux tu la blâmer pour ça?"
"Oui". Son rire devient creux. "Oui je peux t'as raison".
Une voiture arriva derrière lui et Ed manoeuvra de sorte à ce qu'elle le dépassa. Du Bauder tout craché, agissant comme si le monde lui appartenait. Comme si tout le monde devait attendre un regard ou un geste de sa part et faire automatiquement ce qu'il disait. Connard.
"Tu t'attendais à ce qu'elle tire des conclusions hâtives quand elle nous a vus" dis je. "Le but était donc de te venger de moi ou de Zoe? Où ça marche pour les deux?"
"Pourquoi lui es tu si fidèle?"
Je me contentai de hocher la tête. "Casse toi. On a fini de parler".
Que Dieu me préserve des mecs idiots. Pourquoi j'aime pas les filles? Les nanas sont tellement
plus raisonnables. Je marchais en silence pendant une minute. "Mais pourquoi tu me suis?"
"Tu crois sincèrement que je vais te laisser rentrer à pied à la maison à une heure si tardive" Ses yeux lançaient des éclairs dans la nuit noire. "Tu penses vraiment que je suis aussi salop que ça?"
"Oui".
Il ne dit rien.
Une goutte de pluie froide toucha mon visage, coulant le long de ma joue. Rapidement , il y en eu une autre. Suivie d'une autre. Génial. Quelle merveilleuse soirée ! La meilleure de toute ma vie.
"Alice, monte dans la voiture" , m'ordonna t-il.
Je l'ignorais.
Il jura de nouveau. Le véhicule ralentit puis se gara sur le bas côté derrière moi. Une portière s'ouvrit puis fut claquée, la fermeture centralisée bipa. Et tout à coup, Ed courait à mes côtés, tenant sa veste en cuir au dessus de ma tête, tentant de me garder au sec.
Perplexe, je fronçais les sourcils. En retour , son expression correspondait à mon ronchonnement même si cela manquait de perplexité sous certains aspects .
"Je vais pas me faire engueuler par Billy parce que tu tombes malade ou un truc du genre" grogna t-il, devenant de plus en plus trempé de minutes en minutes;
"Et je ne me ferais pas engueuler si tu tombes malade".
Il grogna. "Je ne suis pas une petite chose fragile".
"Moi non plus"
"Putain que t'es bornée". Il leva le yeux, vérifiant que sa satanée veste me couvrait bien. "Tu peux pas te contenter de dire merci?"
Non vraiment pas . Pour des tas de raisons.
Ensemble , nous marchions en silence le long du trajet. Il était trempé jusqu'aux os, c'était artistique car certaines mèches lui drapaient le visage. Mais pourquoi Dame Nature l'aimait autant? C'était là toute la question. Même à moitié noyé il était sexy. Heureusement que sa personnalité parlait d'elle même. Ed Bauder était un gosse de riche cruel et irréfléchi.
Ou pas?
Je détestais le fait de ne plus être aussi sûre. Mon attitude envers lui était tellement ancrée dans le béton depuis tellement longtemps et je ne changerai jamais d'avis. Je croisai les bras, me blottissant contre moi même, tentant de ne pas me cogner contre lui à chaque pas. Mais ça arrivait quand même. Etre proche de lui, sentir sa chaleur corporelle.. Je n'avais pas besoin de cette confusion.
Je revenais à la liste des raisons de le détester juste pour le détester en ajoutant tout en haut de cette liste le fait qu'il venait juste de réduire à néant ma relation avec ma meilleure amie. Toujours aucun SMS de Zoe. J'aurais pu donner un coup de pied dans un truc juste par frustration. Comme si j'avais comploté pour avoir son ex petit ami. Des années d'amitié et pourtant elle était prête à envisager le pire de ma part sans même s'arrêter deux minutes pour vérifier les faits. Même si je devinais que ça semblait vraiment ignoble , moi et Ed simplement là bas ensemble. Arrgh .
"Je te déteste" grommelai je. Simplement parce que...
"Oui je pense que tu as déjà mentionné ça auparavant."Il bougea la tête, secouant ses cheveux mouillés de son visage. Quelqu'un devrait foutre ce mec dans une pub pour un shampooing. Une de celles où la personne est dans la douche avec des bulles de savons sur une peau parfaite.
Merde, à présent je pensais à lui nu. Non , mon cerveau non !
"Je ne vais pas m'excuser" dit il mine de rien.
"Ca ne m'est jamais venu à l'idée que tu le ferais".
Un coulée abrupte d'eau glacée cascada le long de mon visage, me faisant tressaillir. Immédiatement , il se rapprocha de moi, m'encerclant simplement avec son corps. Dans le but de ne pas chopper de pneumonie, je n'en fis pas toute une caisse. Même s'il méritait d'être tout mouillé, et minable et d'avoir froid. C'était aussi son choix de me courir après et de tenir sa veste. Personne ne l'y forçait.
Nous marchâmes le reste du trajet en silence, penchant nos corps l'un contre l'autre à cause des circonstances. Il ne dit pas un mot quand nous arrivâmes sur le pas de ma porte et moi non plus. Non il se contenta de me faire face puis de commencer à rebrousser chemin sous la pluie pour aller chercher sa voiture. Je ne m'inquiétais pas pour lui qui marchait seul en bord de route tard la nuit. Et c'est pas comme si je n'ai cessé de me retourner dans mon lit , repensant encore et encore à toute la soirée. Ca serait stupide.
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