Nouvelle interview de Fansided avec Sylvain Reynard qui nous parle de Gabriel's Inferno et de son écriture.

Vous pouvez lire l'interview complète en cliquant ICI, je n'ai traduit que les passages concernant le livre, le film ou l'écriture de Sylvain Reynard. Si vous reprenez ma traduction, merci de me créditer. 

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Compte tenu des thèmes qui servent de base à votre écriture, pensez-vous que les grands méchants (et même les personnages de vos histoires comme Simon et Christa) puissent jamais atteindre une vraie rédemption? Je pense à des personnages moralement ambigus comme Loki. Nous voulons les aimer mais nous devons aussi considérer ce qu'ils ont fait.

La question de la rédemption est vraiment importante pour la narration. C’est peut-être vrai qu’il existe deux types de récits - ceux qui croient à la rédemption et ceux qui croient que ce n’est pas le cas. J'appartiens au premier camp. Je pense que la rédemption est possible pour tout le monde et cela est lié à mon identité d'écrivain de tradition catholique. Mais je crois que les êtres humains font leurs propres choix. Ainsi, la question de savoir si Loki, Simon ou Christa peuvent être rachetés dépend en partie d'eux et des choix qu'ils font.

Il y a une conversation dans Gabriel’s Inferno (que les lecteurs verront dans la partie 2), qui le met en évidence, je pense.

Julianne déplore sa cicatrice et veut la faire effacer. Gabriel lui rappelle (par l'analogie d'un tableau du Caravage) que les cicatrices sont permanentes. Même s'ils sont retirés de la peau, ils font toujours partie de notre vie et de notre expérience vécue. Cela est vrai non seulement pour le destinataire d'une cicatrice, mais pour l'agent de l'expérience de cicatrisation. Tout cela pour dire que la rédemption ne peut parfois aller tellement loin à cause des choix que nous avons faits et que nous continuons à faire.

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Si vous deviez attribuer des superlatifs à vos personnages - Julia, Gabriel et Paul - et aux acteurs Melanie Zanetti et Giulio Berruti, et à Tosca Musk, PDG de Passionflix, quels seraient-ils?

Superlatifs. C'est une bonne question.

Tosca: Brillant.
Paul: Inébranlable.
Julianne: Angélique.
Gabriel: Lunatique
Mélanie: Douée.
Giulio: Charismatique.

Je pense que Melanie Zanetti et Giulio Berruti sont extrêmement doués et charismatiques et c’est pourquoi tout le monde aime les regarder à l’écran.

Je suis complètement d'accord. Et la deuxième partie dépassera sans aucun doute les rêves les plus fous de tout le monde. Comment décririez-vous la partie 2 en une phrase?

La partie 2 est dramatique et sensuelle.

La scène du séminaire en particulier est particulièrement tendue et dramatique. C’est tellement bien fait. C’est comme si les mots de ma plume avaient été concrétisés dans cette classe.

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Votre fandom a toujours été spécial et est très présente en ce moment. Et le 17 juillet a une signification particulière pour votre fandom.

Je vous remercie. Je suis reconnaissant de faire partie de ce fandom. C’est un endroit vraiment spécial.

Oui, le 17 juillet est l'anniversaire de Gabriel Emerson, et il est marqué par plusieurs célébrations en ligne.

Comment avez-vous choisi le 17 juillet?

Je pense qu'il y a une phrase dans Dante sur le fait de naître «Sub Julio» mais pour le moment, j'oublie exactement quoi. Mais c'était lié à ça, je pense. (Maintenant, je vais devoir aller le vérifier…)

En tant que Cancer moi-même, je me vois tellement en Gabriel. On pourrait dire qu’il est un Lion, mais ce n’est pas le cas.

Non, ce n’est pas le cas. Je ne connais pas aussi bien les signes et leurs significations que d’autres, mais Gabriel semblait être une personne née en juillet.

En outre, le symbole du cancer est un crabe. Ca veut un peu tout dire lorsqu'il est appliqué à Gabriel.

Comme vous le savez, j'ai posé des questions aux fans et j'en ai choisi quelques-unes qui se démarquaient. Voici la première : Y a-t-il un défi d'écriture, un type particulier d'histoire ou de personnage, auquel S.R. trouve difficile de s’attaquer?

Je pense que cela nous ramène à notre discussion précédente sur la rédemption, Sarabeth. Je ne peux pas me résoudre à écrire quelque chose sans un arc rédempteur. Donc, si je devais essayer d’écrire quelque chose qui se terminait par un désespoir abject, je ne pourrais pas le terminer.

Vos nouveaux projets auront-ils un lien direct ou indirect avec l'une de vos histoires précédentes?

Oui, il y aura une sorte de lien. Mais ce sont encore les premiers stades, donc le lien peut être mineur.

Quelle a été la scène la plus difficile que vous ayez jamais eu à écrire dans Gabriel’s Inferno?

C’est la scène où Gabriel explique l’origine et la signification de son tatouage. (Je ne veux pas le décrire plus explicitement car c'est un spoiler.) Mais je peux vous dire que c'était difficile à écrire et même maintenant, j'ai du mal à lire cette scène. Mais je peux aussi vous dire que j’ai vu la performance de Giulio sur cette scène et c’est absolument génial.

Quel est le meilleur aspect quand on est écrivain?

Pour moi, l'écriture a toujours été un besoin de créer. L'écriture me permet de canaliser ce besoin en quelque chose de constructif. Et cela apporte le bonus supplémentaire d'une communauté de lecture dont j'ai eu la chance de faire partie.

Et enfin, avez-vous un message pour vos fans? Souhaitez-vous qu’ils sachent quelque chose?

De la reconnaissance. Toutes les communautés ne sont pas pacifiques. Mais en général, cette communauté de lecture est gentille, inclusive et positive. Je suis reconnaissant pour le soutien de tous les lecteurs, lecteurs de longue date et nouveaux lecteurs, et je suis particulièrement reconnaissant pour le soutien que tout le monde a apporté au film. Leur soutien pour moi, les acteurs et l'équipe et pour Passionflix est reconnu, valorisé et apprécié. Je veux juste être sûr de le dire régulièrement: merci de m'avoir lu et merci d'avoir regardé le film.

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